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visite du château de blois

découverte du château

Après un petit arrêt à Bonneval, la Venise de la Beauce, nous sommes tous arrivé dans la belle ville de Blois. Picnic sur les bords de la Loire, puis visite de la belle cathédrale mi romane, mi gothique, pour arriver au pied du château, après avoir gravi les 111 marches qui y mènent. Nous avons été très impressionnés par la majesté, la grandeur et la conservation de ce lieux chargé d’histoire. La ville de Blois existait déjà depuis 1000 ans, avant que le château fut construit. Ce n’est donc pas une résidence de chasse comme le château de Chambord, mais un lieu d’habitation qui abrita de nombreux rois célèbres, tel Francois 1er, Louis XII et Anne de Bretagne.

Au XIIIe siècle, le château est reconstruit par la famille bourguignonne de Châtillon. Le chroniqueur Jean Froissart le décrit comme « beau et grand, fort et plantureux, un des [plus] beaux du royaume de France ». Le château de Blois reste la résidence principale des successeurs de Henri II et en particulier de François II et Charles IX. François II y passe notamment l’hiver 1559 avec sa femme Marie Stuart qui y a été élevée.

l’équipe en pleine découverte

le PORC-ÉPIC

Emblème du roi Louis XII, le porc-épic se retrouve partout dans le château de Blois, où il siège majestueusement au-dessus des cheminées, sur les façades des nombreuses portes et auvents qui décorent ce monument historique. Le porc-épic, en tant que symbole royal, témoigne de la personnalité et du pouvoir du roi, incarnant à la fois la force et la protection.

Ce choix de l’emblème n’est pas anodin; le porc-épic représente également la défense et la résistance, des valeurs qui étaient chères à Louis XII, en particulier durant une époque marquée par des conflits et des rivalités politiques. Ainsi, la devise du roi, « Qui s’y frotte, s’y pique, » renforce cette image protectrice.

l’extérieur du château

L’intérieur du château

La ville de blois et sa cathédrale

racines de l’horlogerie française

Blois est le berceau méconnu de l’horlogerie française, mais pourtant son histoire mérite d’être mise en lumière en raison de son rôle fondamental dans l’évolution de cet artisanat délicat.

En effet, c’est Louis XII et Anne de Bretagne qui firent venir des maîtres horlogers à Blois, dans le but d’embellir le château avec des horloges grandioses, mais aussi de pouvoir y compter le temps de manière précise. Cette initiative ne se limitait pas simplement à la décoration; il s’agissait aussi d’installer un sens du temps qui était crucial pour l’organisation de la cour et de ses nombreuses activités.

Au fur et à mesure que cette tradition s’est développée, la ville de Châteaudun, située à proximité, est devenue le centre de fabrication des cadrans émaillés, qui étaient très prisés pour leur beauté et leur complexité technique. Les horlogers de cette région ont acquis une réputation grandissante, faisant de leur savoir-faire un véritable atout pour la région.

Cependant, lorsque la cour s’est déplacée à Paris, la situation a radicalement changé. Les maîtres horlogers de Blois, malgré leur compétence et leur expertise, se sont trouvés en difficulté face à la corporation des horlogers de Paris, qui a refusé d’accepter de nouveaux artisans. Ce rejet a entraîné un déclin progressif de l’activité horlogère à Blois, et de nombreux artisans, ne trouvant plus d’opportunités sur place, ont choisi de s’exiler.

Les artisans et maîtres horlogers ont alors émigré en Franche-Comté, et par la suite en Suisse, où leur savoir-faire a été reconnu et apprécié. Cette émigration a permis de transporter non seulement des compétences techniques, mais aussi des éléments de l’identité horlogère de Blois, contribuant ainsi à la richesse de l’horlogerie française dans son ensemble. Ainsi, même si Blois a perdu son statut de centre horloger, l’héritage de son savoir-faire continue de rayonner dans le monde de l’horlogerie, rendant hommage à ses racines.

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